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PAN Africa Statement: Integrated Vector Management for malaria control

En français ci-dessous

On World Malaria Day Pesticide Action Network stands with communities in the Global South that are facing the scourge of malaria. The World Health Organization (WHO)’s latest figures on malaria incidence are very concerning. 226 million cases of malaria were reported worldwide in 2016 in 91 countries, an increase of 5 million cases over 2015, with 445,000 deaths reported[1]. 90% of the malaria cases and 91% of the malaria deaths worldwide were concentrated in the African region. This is a tragedy and governments everywhere must step up their efforts to control malaria. 

Tackling malaria and other vector borne diseases like dengue and zika is a critical challenge worldwide. Much of the funding and focus goes towards vector control as a primary method to protect people from vector borne diseases. In the case of malaria, the WHO has identified Indoor Residual Spraying, or the spraying of insecticides inside people’s homes, and the use of insecticide- treated bednets as the primary vector control strategies. 

At the same time WHO acknowledges the very serious problem of insecticide resistance where mosquitoes, the vectors for the malaria parasite, have developed resistance to the main approved classes of insecticides. According to the WHO, since 2010, a total of 61 countries have reported resistance to at least one class of insecticide, with a 50 of those countries reporting resistance to 2 or more classes[2]. The human health impacts of exposure to many of the insectaries used for vector control can be quite severe- ranging from cancer to neurodevelopmental harms and other conditions. 

In the light of these facts, it is critical that community- based vector control approaches, utilizing least toxic, yet effective vector control strategies be utilized. Such approaches have been working on a smaller scale, as seen in the malaria control work using Integrated Vector Management (IVM) carried out by the International Center for Insect Physiology and Ecology, ICIPE, in Kenya. 

PAN Africa’s work through pilot projects in three villages near Dakar, Senegal, have also illustrated the benefits of partnering with local communities and working jointly on malaria control methods such as eliminating mosquito breeding grounds, preventing mosquitos from entering houses by house modifications and through environmental sanitation. The use of biopesticides and other least toxic insect control methods are also promising.

However, without the support from governments and from funders for these least toxic IVM approaches, they cannot be scaled up. It is imperative that while governments use the least toxic insecticides in emergency disease control situations, the overall focus should be on curtailing malaria incidence using safe IVM approaches that are effective. Without this focus on eliminating the disease vectors, we could end up on a toxic pesticide treadmill, with pesticides harmful to humans continuously replacing ones to which mosquitoes keep developing resistance. Integrated Vector Management is the solution that will lead to widespread and sustained malaria elimination. 

PAN Africa



[2] http://www.who.int/malaria/areas/vector_control/insecticide_resistance/en/

 

Gestion Intégrée des Vecteurs pour le contrôle du paludisme

 

À l'occasion de la Journée mondiale du paludisme, le Réseau d'action pour le contrôle des pesticides (PAN) se tient aux côtés des communautés des pays du Sud confrontés au fléau du paludisme. Les derniers chiffres de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l'incidence du paludisme sont très préoccupants. 226 million de cas ont été signalés dans le monde en 2016 dans 91 pays, soit une augmentation de 5 millions de cas par rapport à 2015, avec 445 000 décès. En effet, 90% des cas et 91% des décès dus au paludisme dans le monde étaient concentrés dans la région africaine. C'est une tragédie et les gouvernements doivent intensifier leurs efforts pour contrôler la maladie.

 

La lutte contre le paludisme et d'autres maladies à transmission vectorielle comme la dengue et le zika est un défi important dans le monde entier. La plus grande partie des financements et de l'attention vont à la lutte antivectorielle en tant que principale méthode de protection des personnes contre les maladies à transmission vectorielle. Dans le cas du paludisme, l'OMS a identifié la pulvérisation résiduelle à l'intérieur des habitations, ou la pulvérisation d'insecticides à l'intérieur des habitations, et l'utilisation de moustiquaires imprégnées d'insecticides comme principales stratégies de lutte contre les vecteurs.

 

En même temps, l'OMS reconnaît le très grave problème de la résistance aux insecticides, où les moustiques, vecteurs du parasite du paludisme, ont développé une résistance aux principales classes d'insecticides autorisés. Selon l'OMS, depuis 2010, 61 pays ont signalé une résistance à au moins une classe d'insecticide, 50 d'entre eux ont signalé une résistance à 2 classes ou plus. Les effets sur la santé humaine de l'exposition à de nombreux insecticides utilisés pour la lutte antivectorielle peuvent être assez sévères, allant du cancer aux dommages neuro développement aux et à d'autres effets sur la santé.

 

À la lumière de ces faits, il est essentiel que les approches de lutte antivectorielle à base communautaire, utilisant des stratégies de lutte antivectorielle moins toxiques mais efficaces, soient utilisées. De telles approches ont fonctionné à plus petite échelle, comme on peut le voir dans le travail de lutte contre le paludisme utilisant la gestion intégrée des vecteurs (IVM) menée par le Centre international de physiologie et d'écologie des insectes, ICIPE, au Kenya.

 

Les travaux de PAN Africa dans trois villages des Niayes près de Dakar au Sénégal illustrent les avantages de partenariats avec les communautés locales et de travailler ensemble sur les méthodes de lutte contre le paludisme telles que l'élimination des sites de reproduction des moustiques, l'interdiction des insecticides. L'utilisation de biopesticides et d'autres méthodes de lutte contre les insectes les moins toxiques sont également prometteuses.

 

Cependant, sans le soutien des gouvernements et des bailleurs de fonds pour ces approches de Gestion Intégrée des Vecteurs (GIV) les moins toxiques, elles ne peuvent pas être largement diffusées. Bien que les gouvernements utilisent les insecticides les moins toxiques dans les situations de contrôle des maladies d'urgence, il est impératif que l'accent soit mis sur la réduction de l'incidence du paludisme en utilisant des approches GIV sûres et efficaces. Sans cette focalisation sur l'élimination des vecteurs de la maladie, nous pourrions nous retrouver sur un cycle de pesticides toxiques, avec des pesticides nocifs pour les humains remplaçant continuellement ceux auxquels les moustiques continuent de développer une résistance. La gestion intégrée des vecteurs est la solution qui conduira à une élimination généralisée et durable du paludisme.

 

PAN Africa